Bienvenue en Corse du Sud !

Dans cette nouvelle série d’articles, je vous emmène en Corse, plus précisément dans le Sud de l’île de Beauté où nous avions commencé notre road trip, puis nous avions traversé le centre et les montagnes pour finir sur la côte Ouest et son littoral.


Notre périple commença à l’Ermitage de la Trinité, un joli monastère situé à 5 minutes de Bonifacio et à 200 mètres d’altitude. Commencer ici permet de visualiser ce qui nous attend près de Bonifacio car nous pouvons voir les Bouches de Bonifacio et ses falaises mais aussi la Sardaigne assez facilement.

Cet endroit est un ancien monastère qui a su garder un environnement paisible, on peut y admirer son église et les roches granitiques qui l’entourent.

Eglise de la Trinité

Je vous conseille de venir tôt le matin où il n’y a quasi personne, vous pouvez profiter pour visiter l’endroit tranquillement. L’accès par la petite route sera d’autant plus facile.

Après la visite de l’Ermitage, il était temps de descendre vers Bonifacio. Nous nous étions garés à côté du Cimetière Marin. C’est tout naturellement que nous avions commencé notre visite par ce site connu de tous.

Cimetière Marin de Bonifacio

Nommé Campu Santu par les bonifaciens, il est qualifié comme étant l’un des plus beaux cimetières de la Méditerranée. Avec ses tombeaux de couleur blanche placés comme des maisonnettes, on ne pouvait pas le rater.

Les premières constructions ont été effectuées en 1823 près d’un ancien couvent franciscain.


Il tient très à cœur des habitants qui l’entretiennent comme il se doit, c’est un petit village à lui tout seul. Prenez le temps d’explorer les allées. Ici, tout est calme et lent, ceci contraste très bien avec le tumulte du centre ville de Bonifacio. Il s’agit d’un vrai dépaysement, il est rare de voir des cimetières de ce style.

Après notre balade dans le cimetière, il était temps de découvrir la ville de Bonifacio en explorant les petites ruelles.

Bonifacio, la ville la plus méridionale de France, est située à 17km de Figari, l’aéroport où nous avions atterri. L’histoire antique de la ville est mal connue, nous pouvons seulement remonter en l’an 830 qui a vu la fondation de la ville actuelle par Boniface II de Toscane qui est à l’origine de son nom. La ville fut un important point d’échange grâce à son port, même si elle a subi de nombreux sièges et guerres au cours de son histoire, particulièrement entre Gênes et Pise.

Revenons à notre époque. L’étroitesse des ruelles faisait que la température ne grimpait pas et nous protégeait du soleil. Il était très agréable de s’y balader. Si vous prévoyez de venir ici, prenez le temps, imprégnez-vous de l’ambiance qui y règne. Vous trouverez de tout, terrasses, boutiques, pâtisseries, concerts de rue et pour finir, des belvédères sur la mer et la Sardaigne au loin.

En parlant de belvédère, lors de notre balade, au détour d’une rue, nous avions aperçu la mer puis les falaises impressionnantes et abruptes qui nous faisaient face. Une superbe vue que le propriétaire du balcon, que l’on voit sur la photo ci-dessus, n’est sûrement pas prêt de s’en lasser.

Bonifacio

Après avoir déjeuné, nous nous dirigeâmes vers l’extérieur de la ville. Nous savions que Bonifacio était construite au bord des falaises, mais la voir en vrai reste incroyable, une partie est dans le vide ! La mer gagne en effet du terrain en-dessous de la ville, très lentement mais sûrement.

Une fois que nous quittons la ville, le paysage laisse place à de vastes falaises sur lesquelles les vagues se projettent et les érodent millimètre par millimètre. Au bord des ces falaises, nous pouvons emprunter un chemin qui peut nous emmener jusqu’au Cap Pertusato, le point le plus au sud de la Corse, et par ce fait, de la France métropolitaine.

C’est ce que nous avions fait, ce fut une longue randonnée de quelques heures tout au long de ces falaises avec des points de vue magnifiques sur cette côte sauvage jusqu’à l’arrivée au phare du Cap Pertusato.

Phare de Pertusato
Cap Pertusato

Nous étions arrivés tout juste à la « Golden Hour », avec le coucher du soleil qui tapait sur les falaises du Cap Pertusato avec ce jaune oranger. Ces longues heures de marche valaient le coup. Ici, on trouve la plage de Saint Antoine dans laquelle on peut profiter pour faire un petit plongeon.

Pas d’inquiétude, si vous ne voulez pas marcher, vous pouvez venir directement en voiture à proximité du site. Il faudra juste compter quelques dizaines de minutes de marche depuis le parking.

Le trou de Saint Antoine

Si vous venez ici, vous ne pouvez pas manquer le Trou de Saint Antoine. Cette ancienne grotte a vu son plafond s’effondrer pour former ce trou béant que nous pouvons voir sur la photo en drone ci-dessus.

La journée se terminait, il était temps de rentrer à Bonifacio où nous avions garé la voiture, et nous avions pu profiter du coucher du soleil tout au long du chemin, et apprécier les différentes nuances de couleur sur les falaises jusqu’à la nuit tombée.

Jour 2

Pour notre deuxième jour en Corse, nous voulions rester sur la côte et découvrir ses fameuses plages paradisiaques. Nous n’avions pas été déçus par ces couleurs turquoises qui m’ont fait penser à la Polynésie Française.

Plage du petit Spérone

Les photos que vous pouvez voir ici sont celles du Petit Spérone, accessible à pied depuis un parking situé près du Golf de Spérone. Il vous restera 10 minutes de marche en traversant la plage Piantarella et les ruines du même nom pour enfin arriver et découvrir cette jolie plage.

Plage du petit Spérone

Il faut savoir que ces photos datent du mois d’octobre d’où le peu de personnes, ce fut parfait pour découvrir l’endroit. Nous ne l’avions pas fait, mais vous pouvez également continuer jusqu’à la plage du Grand Spérone en marchant encore 10 minutes après le Petit Spérone.

Palombaggia

Pour notre dernière plage, notre choix s’était porté sur la plage de Palombaggia. Une très longue plage, avec là également une eau turquoise. Certes un peu plus loin de Bonifacio, il faut compter une quarantaine de minutes de route en hors-saison.

On avait beau être au mois d’octobre, ici, on peut quand même se permettre de nager, ce fut très agréable ! Même si de nombreuses méduses étaient au rendez-vous…

Après ces deux jours sur le littoral corse, nous allions commencer la vraie raison de notre venue ici : La Corse Intérieure et les nombreuses randonnées qui la sillonnent.

Vous découvrirez tout ça dans les prochains articles, n’oubliez pas de vous abonner à la newsletter pour les recevoir directement dans votre boîte mail.

A bientôt !

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