L’enfant rêveur devenu voyageur

Dès mon plus jeune âge, j’ai été fasciné par le monde qui nous entoure.

Je regardais très souvent des reportages où l’on voyait les différents coins de la planète, sa diversité, ses peuples, ses paysages aussi variés les uns que les autres. Ces reportages à la télévision m’emmenaient dans des lieux lointains, me montrant la diversité de notre planète que j’avais envie de découvrir.

J’aimais regarder un planisphère, m’imaginer parcourir toute cette vaste planète, découvrir ce qui se cache dans ses déserts, ses montagnes, ses lacs. Enfant, je passais des heures à étudier des cartes, à rêver de voyages et à imaginer les aventures qui pourraient m’attendre.

Mon premier contact avec le voyage était virtuel, mais il a enflammé ma passion pour l’exploration. Je me souviens avoir tracé des itinéraires sur des cartes routières ou sur l’atlas que mes parents m’avaient acheté (que j’ai encore à ce jour dans mon bureau), rêvant des contrées lointaines que je pourrais un jour découvrir.

C’est ainsi qu’a commencé mon envie d’explorer des lieux inconnus, rencontrer des cultures étrangères et capturer ces expériences en photos.

J’ai toujours été différent de mes camarades de classe. Quand eux pensaient à regarder des dessins animés de foot et de combats, de mon côté, je regardais des dessins animés où le voyage, l’aventure et la découverte étaient au cœur de chaque épisode. Je citerai surtout Tintin ou bien, si vous vous rappelez de La Famille Delajungle, qui parcourent le monde dans un camping-car.
Tout ceci a fait que je me suis ouvert au monde et n’a fait que grandir ma soif de voyage.

Entre temps, j’ai passé une grande partie de mon enfance à aller à la montagne où nous aimons marcher avec mes parents. Quand je n’étais pas avec mes parents, j’étais avec mes grands-parents ou mes oncles, et j’allais partout où ils allaient entre différentes régions.

Photo prise par mon père dans les années 90

J’ai eu la chance d’avoir une famille qui aime la photographie. Aussi longtemps que je me rappelle, j’ai toujours vu un appareil photo près de moi. Toute mon enfance a été immortalisée par des photos. Grâce à cela, j’ai pris conscience de l’importance de photographier tous les différents moments de notre vie. Sans elles, une grande partie de ces souvenirs auraient tout simplement disparu.

C’est tout naturellement que je me suis mis à la photo, voulant immortaliser des moments de la vie, au départ des photos de famille puis quand j’ai commencé à voyager, à immortaliser ces voyages.

Cette envie de prendre des photos a pris une autre envergure avec l’avènement de la photographie numérique. Je n’avais plus besoin de demander à mes parents d’acheter des pellicules (sans compter le lot de photos ratées car j’étais encore petit mais je voulais déjà prendre des photos !).

Une des nombreuses photos ratées que j’ai prises en argentique étant petit

Avec un simple appareil photo numérique, puis avec un téléphone portable (même si la qualité n’était pas encore au rendez-vous à l’époque), je pouvais prendre autant de photos que je souhaitais et obtenir le résultat immédiatement. J’adorais ça ! C’est à partir de là que j’ai vraiment commencé à m’intéresser à la photographie.

Charleville-Mézières, octobre 2013
(photo prise avec mon premier smartphone Sony Ericsson Satio)

En grandissant, je jouais au basketball à un bon niveau avec mes différents clubs, ce qui me permettait de partir tous les weekends vers des destinations aussi variées les unes que les autres, un peu partout en France. Je ne manquais bien sûr pas l’occasion d’immortaliser ces déplacements avec mes coéquipiers et les villes que nous visitions. Même si là encore, la qualité n’était pas au rendez-vous, mais au moins, je prenais des photos et c’était le plus important.

Puis j’ai grandi, j’ai commencé à voyager de plus en plus, de plus en plus loin, toujours accompagné d’un appareil photo, d’un smartphone au début et d’un hybride à présent. J’ai assisté au progrès des appareils photo sur smartphones qui ont dépassé les petits appareils photo numériques, mais ces smartphones ne me permettaient pas d’exploiter complètement l’art de la photographie par rapport à un reflex ou un hybride. Et puis c’est devenu comme une drogue, à présent, je ne peux pas passer une journée sans penser à un voyage futur ou passé.

Reims, février 2015
(Photo prise avec un smartphone Sony Xperia Z)

Pour moi, il n’y a pas mieux que de changer d’air, de prendre la voiture, le train ou l’avion pour découvrir de nouveaux horizons. Mais voyager ne signifie pas pour autant changer de pays. Même se déplacer à une heure de route est une occasion de découvrir de nouveaux paysages et de prendre des photos. Pour moi, il n’y a rien de mieux.

La Rochelle, juin 2015
(Photo prise avec mon premier reflex Nikon D3200)

Voyager et photographier me rendent plus vivant et me font apprécier la vie.

Je ne saurais l’expliquer pourquoi exactement, mais mon enfance a été forgée ainsi et j’ai toujours été curieux. Je souhaite découvrir le plus de civilisations et le plus de paysages possible, c’est comme cela que je me sens vivant.

Martinique, mars 2022

Immortaliser ces moments grâce à la photographie me permettent de me remémorer les souvenirs de voyages et à présent, je veux également les partager au plus grand nombre pour que les personnes qui regardent ces photos voyagent avec moi. Je souhaite leur montrer que le monde est vaste et je souhaite également leur donner l’envie de voyager.

La photographie a cette merveilleuse capacité de figer des instants précieux, de capturer l’émotion et de raconter des histoires sans mots. Chaque image que je prends est une fenêtre ouverte sur un autre monde et un autre temps, un ancien « moi », chaque cliché est le témoin d’un moment unique et éphémère.

Mais partager ces moments, c’est bien plus que simplement montrer des photos. C’est aussi une manière de transmettre mes propres expériences, d’éveiller la curiosité et de donner envie de parcourir le globe. J’espère provoquer des émotions et des rêves chez ceux qui les regardent. Que ce soit pour quelques minutes ou pour susciter une réelle envie de voyager.

Ce que j’aime par-dessus tout, c’est que la photographie est un langage universel. Elle n’a pas besoin de traduction.

Pour finir, ce que je souhaite le plus, c’est que quand je serai vieux, je veux pouvoir regarder mes photos et mes récits en me disant que j’ai vécu la vie que je rêvais, que j’ai tout fait pour réussir et surtout, n’avoir aucun regret.

Utah, Etats-Unis, octobre 2021

Laisser un commentaire

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑